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11 mai 2012

Parti tôt, pris mon chien (Started Early, Took My Dog) - Kate Atkinson

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L'histoire (Quatrième de couverture):

Leeds dans le Yorkshire.
Une journée ordinaire s'annonce pour Tracy Waterhouse, chef de la sécurité dans un centre commercial. Jusqu'à ce qu'elle fasse un curieux achat, qui va bouleverser sa vie... Rebondissements et fausses pistes abondent dans ce roman qui empoigne le lecteur dès la première page et le tient en haleine jusqu'à la fin. Des années 1975 à aujourd'hui, Kate Atkinson nous plonge dans un univers d'un réalisme cru - tueurs en série, prostituées assassinées, enfants enlevés, policiers véreux - mais à sa sauce : c'est drôle, truffé de jeux de mots et d'allusions littéraires.

 

Mes impressions de lecture:

Kate Atkinson a ce petit quelque chose qu'ont les talentueux auteurs anglais pour créer un univers si particulier. Pour moi, c'est une sorte de Jonathan Coe au féminin, attachée aux intrigues mêlant le passé et le présent des personnages, tout en restant attachée à l'Angleterre, son histoire, et aux années 70. Je dois toutefois admettre que, sur ce roman, j'ai été un peu déçu.

Le roman nous présente une foultitude de personnages, dont le rôle et l'importance ne sont pas simples à définir dès le début. Il y a Tracy Waterhouse, ancienne flic à la retraite, qui traîne son célibat et ses kilos en trop. Il y a Jackson, détective privé, qui enquête sur l'identité d'une de ses clientes en Nouvelle-Zélande, et qui récolte un chien. Il y a Barry Crawford, ancien collègue de Tracy, et puis Kelly Cross, prostituée bien connue des services qui a déjà pondu on ne sait combien de gosses, et puis Tilly, une actrice de série télé en début d'Alzeimer, Linda Pallister, une mystérieuse assistante sociale... Bref, un florilège d'individus un peu difficile à suivre.

Le lien entre tous ces personnages se fait peu à peu. On ne le comprend, bien sûr, qu'à la toute fin. Des flashs réguliers sur une affaire de meurtre des années 70 permet de lever la lumière sur les événements qui vont connecter l'ensemble de cette bande en apparence sans lien entre eux. En attendant, ils se croisent, s'interrogent, se suivent. Chacun mène sa propre enquête sur des interêts qui lui sont propres. Mais au final tout converge vers un seul et même événement: le meurtre de Carol Braithwaite.

Pour moi, tout ceci était un peu trop fouillis, je n'ai pas réussi à me laisser emporter par la dynamique du roman. De plus, les révélations sont apportées de telle manière que la fin ne surprend plus. Le lecteur comprend de lui même, il m'a manqué ce "tadaaaa!" qui bouleverse une lecture sur fond d'intrigue policière. Heureusement que l'écriture riche et intelligente de Kate Atkinson permet de garder le livre en main pendant les 500 pages du roman, car loin d'être complètement déçu tout au long de ma lecture, j'ai tout de même refermé le livre avec une indifférence qui m'a surpris.

 

Ma note:

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Commentaires
K
Je n'ai jamais lu Kate Atkinson, bizarrement... mais je pene que je vais commencer par celui où il y a une souris dans le titre... on est psychorigide ou on ne l'est pas!
T
Ha c'est dommage, j'ai beaucoup aimé A quand les bonnes nouvelles, je ne sais pas trop si je lirai celui-là du coup.
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