Le Grand Meaulnes - Alain Fournier
L'histoire (Quatrième de couverture):
Quelques jours avant les vacances de Noël, Augustin Meaulnes, adolescent fiévreux, disparaît de son pensionnat pendant trois jours. Fugue, évasion, aventure rêvée ? Il traverse un village de Sologne endormi, pénètre des forêts et des brumes fantasmagoriques, s'égare dans les allées d'un manoir abandonné où se donne une fête étrange. C'est là qu'apparaît Yvonne de Galais, souveraine de grâce et de beauté. Naît alors cet « amour d'une pureté si passionnée qu'il en devient presque épouvantable à souffrir ».
Mes impressions de lecture:
Un classique de la littérature française qui n’était pas encore passé dans mes mains. J’en ai lu beaucoup de bien sur la blogosphère (en particulier chez Anne-Sophie), aussi me fallait-il m’y mettre une bonne fois pour toutes… Et patatra…
Le Grand Meaulnes, c’est un nouveau venu dans le pensionnat, qui devient rapidement l’ami de François, et son confident. A la suite d’une excursion en solo, notre héros en revient transformé à jamais. Son errance l’a porté vers un lieu magique qu’il ne sait plus retrouver, où il a fait la rencontre d’une jeune fille dont il est tombé éperdument amoureux. Son confident embrasse ce problème pour le faire sien, et va épauler le Grand Meaulnes dans sa quête, malgré leur jeune âge.
Je ne sais pas si cela provient de l’époque d’écrire (début du XXème) ou du style propre à Alain Fournier, mais j’ai eu beaucoup de mal à suivre l’enchaînement des situations. Les premières pages m’ont beaucoup décontenancé, et j’ai eu du mal à en redécoller. Par ailleurs, j’ai trouvé, paradoxalement, un certain manque de passion dans cette histoire qui devrait, en théorie, en déborder, puisqu’il s’agit là du pilier du roman. Je pense que cela vient du personnage du Grand Meaulnes, trop énigmatique, presque fantomatique. Le jeune François tente de retranscrire cette histoire sans, lui non plus, trop comprendre. Et finalement je me suis ennuyé.
Le schéma de lecture, sans transition ni fluidité temporelle, m’a dérangé. J’ai eu du mal à séquencer les événements, identifier les personnages. Tout était confus dans mon esprit, avec une foule de personnages secondaires, finalement pas franchement utiles, mais qui rajoutent du fouillis à l’histoire.
Seul le dénouement, rédigé sous forme de lettre, est clair et prenant. Dommage que cela ne survienne qu’à la fin lorsque je me suis déjà lassé du livre.
En y repensant, l’histoire du livre reste plaisante dans l’ensemble, avec son lot de rebondissements et de questionnements. La narration est pleine de nostalgie sur l’enfance, les découvertes, la Sologne, qui peuvent séduire un certain public… mais pas moi. Dommage.
Ma note: