Tara Duncan – Tome 1: Les Sortceliers - Sophie Audoin-Mamikonian
L'histoire (Quatrième de couverture):
La mère de Tara Duncan a été enlevée ! Tara et Manitou, son grand-père transformé en labrador, partent sur Autremonde affronter dragons, Vampyrs et Sangraves.
Mais bientôt le trop puissant pouvoir de Tara fait des envieux, et elle devient la cible de complots dont seul son sens de l'humour et son courage pourront la sauver. Elle devra parvenir à sauver sa mère, découvrir qui veut l'assassiner et pourquoi.
Mes impressions de lecture:
J’étais très impatient de commencer la fameuse série des Tara Duncan : très appréciée par la critique, cette Harry Potter au féminin a été pour moi l’occasion de me replonger dans la littérature jeunesse que j’affectionne, pleine de magie, d’humour et d’aventures. Bien qu’ayant eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, je suis finalement resté accroché aux aventures de cette héroïne malgré elle.
Je dois avouer que j’étais sceptique quant à la capacité de l’auteur à m’ôter de l’esprit les comparaisons avec le fameux Harry Potter. Et en effet on peut retrouver plusieurs éléments qui ont fait le succès du sorcier à la cicatrice en forme d’éclair : un héros dont les parents sont morts, qui a au destin incroyable mais qui ne le sait pas, la bande d’amis sorciers solidaires, les Moldus deviennent des « Nonsos », les gentils pas si gentils, les méchants pas si méchants, les créatures magiques… Mais ceci ne serait-il pas finalement le lot de tout roman de fantasy jeunesse ?
Au final, Sophie Audouin-Mamikonian a su recréer un univers de fantasy qui lui est propre, peuplé de créatures fantasques, de mondes imaginaires, de démons, de dragons, et bien sûr, de « Sortceliers » (dont le mot « sorcier » en est une simple vulgarisation !), avec une carte de ce nouveau monde et un lexique synthétique pour les non-initiés. Elle nous décrit les péripéties de cette petite sortcelière avec un humour original, n’hésitant pas à la faire parler comme une ado d’aujourd’hui le ferait, avec de nombreux clins d’œil à la vie « sur Terre » :
« La Porte [pour passer dans AutreMonde] était dans une des salles en haut de la tour dominant la vallée. Tara, qui était une fan de Stargate, chercha la Porte, de l’équipement, des tas de techniciens et des groupes électrogènes… mais il n’y avait… rien. Juste une grande salle vide. »
Bien que j’aie trouvé l’histoire un peu longue à se mettre en place (on se demande quand l’action va réellement débuter – et selon moi ça débute vraiment à partir de la deuxième moitié du livre), on se prend rapidement d’affection pour les personnages. Leurs caractères sont bien définis, chacun avec ses propres secrets, ce qui rajoute en mystère et intrigue tout au long de l’histoire.
Je regrette toutefois par moment un certain manque de fluidité dans l’écriture, mais ceci n’engage que moi !
En conclusion, je garde un délicieux petit goût de reviens-y et inscris d’ores et déjà le deuxième volume de cette décalogie à ma PAL !
Ma note: